Librilla se trouve en plein Valle del Guadalentín, à quelques 23 Km de la capitale de la région. Le nom de cette commune lui fut attribué par le géographe arabe Al-Idrissi au XIIe siècle. Celui-là la nomma "Lymbraya" qui signifie "Ravin des Spectres" tout en faisant allusion à un torrent profond qui traversait la ville, à cette époque déjà, en la divisant en deux parties. Ledit ravin fut une défense sûre du côté sud-ouest.
En 1243 le roi maure Ibn Hud remit la ville à Alphonse X. Plus tard, lors de l'époque d'Alphonse XI, Juan Manuel, représentant du roi de Castille au Royaume de Murcie, hérita ce lieu parmi les seigneuries qui appartenaient à son père.
L'importance de la "Villa" est déduite par la fortification et réparations de son château et murailles qu'elle avait subit durant des années. L'échelonnement des forteresses vers les zones de Valle del Segura, Lorca, Aledo et Alhama, conseillait de veiller sur tous les chemins qui allaient et venaient à la frontière entre Grenade et Almeria, ce qui fit que les Fajardo, qui dominaient Alhama moyennant leur grosse tour de vigie, décident de maintenir et renforcer la "Villa" hospitalière face à Carrascoy dont la route croisait, de façon stratégique, le Valle vers le chemin menant à Carthagène. Lorsque les Fajardo fondèrent Librilla leur majorat, mentionné en tant que "Villa", dont les origines arrivent jusqu'en 1458, ce qui lui octroie une ancienneté remarquable. Les Fajardo y construisirent leur manoir et aussi des écuries. La maison résidentielle des seigneurs de la ville fut habitée, jusqu'au premier tiers du XVIIIe siècle, par le Duc de Montalvo et le Marquis de Los Vélez.
L'importance de la "Villa" est déduite par la fortification et réparations de son château et murailles qu'elle avait subit durant des années. L'échelonnement des forteresses vers les zones de Valle del Segura, Lorca, Aledo et Alhama, conseillait de veiller sur tous les chemins qui allaient et venaient à la frontière entre Grenade et Almeria, ce qui fit que les Fajardo, qui dominaient Alhama moyennant leur grosse tour de vigie, décident de maintenir et renforcer la "Villa" hospitalière face à Carrascoy dont la route croisait, de façon stratégique, le Valle vers le chemin menant à Carthagène. Lorsque les Fajardo fondèrent Librilla leur majorat, mentionné en tant que "Villa", dont les origines arrivent jusqu'en 1458, ce qui lui octroie une ancienneté remarquable. Les Fajardo y construisirent leur manoir et aussi des écuries. La maison résidentielle des seigneurs de la ville fut habitée, jusqu'au premier tiers du XVIIIe siècle, par le Duc de Montalvo et le Marquis de Los Vélez.
Le touriste qui arrive à Librilla peut commencer sa visite à l'Église de Saint-Barthélemy, datant du XVIIe siècle et qui renferme de belles sculptures en bois réalisées par Sánchez Lozano. Le livre d'inscription de mariages et de baptêmes de cet édifice, construit sur un ancien ermitage, s'ouvre en 1500 et arrive jusqu'en 1770. Les écuries datent de l'époque des Rois Catholiques. L'autre maison importante qui s'y trouve est bien celle du Marquis des Camachos, XVIIe siècle, avec des grillages artistiques sur sa façade et sur celle des écuries. Ladite maison se trouve sur le vieux chemin d'accès à la "villa". Sur les sommets limitant les torrents se trouvant à proximité, l'on a découvert des ruines de colonies argariques et arabes, ainsi que des étangs et des citernes dont le débit approvisionnait le bétail transhumant qui, durant des siècles, transitait à travers ces endroits.
La fête la plus importante de la "Villa" c'est bien celle qui est célébrée au mois d'août, du 20 jusqu'au 24, en l'honneur de l'Apôtre Saint-Barthélemy. Pendant ces mêmes fêtes plusieurs actes sont célébrés dont "las pitanzas" figure comme étant l'une des plus importantes et lors de laquelle des milliers de pains sont lancés depuis les balcons de l'Hôtel de Ville. Il s'agit d'un fait qui se répète depuis le Moyen-Âge, quand, à la forteresse, on remettait du pain aux personnes de l'extérieur de l'enceinte, étant donné que celles-ci en manquaient. Cet événement est complété par une marche dite "de la recogida de la harina" (du ramassage de la farine), durant laquelle le Maire et les autorités parcourent le village aux côtés d'une bande de musique, tout en passant de maison en maison, munis d'un sac de farine ou de son équivalent en argent.
